Étoiles de mer rouge
La biodiversité n’est jamais ordinaire. L’étoile de mer rouge est peut être commune mais ses capacités restent exceptionnelles.
Elles sont partout. Ce sont les stars du milieu marin. Une des rares bébêtes sous-marine à être connue de tous. Je parle bien entendu de l’étoile de mer rouge ou Echinaster sepositus pour les plus pointilleux.
La bestiole en question dans les eaux claires de Port-Cros en Méditerranée.
Bon déjà son nom vernaculaire est trompeur. En effet les étoiles de mer rouge peuvent être orange. Côté bras elle en a le plus souvent cinq mais peut en avoir plus. D’ailleurs lorsqu’elle en perd un bras (par exemple pour échapper à un prédateur), se dernier va repousser.
C’est également sur ces bras que ce trouvent les fameux podias (ou pieds ambulacraires). Ces petits membres très mobiles ont la même utilité que nos jambes et nos pieds : bouger la bestiole.
Les fameux petits pieds (podias) de l’étoile de mer.
Mais aussi trouver sa pitance. Et l’étoile de mer rouge n’est franchement pas difficile quand il s’agit de manger. Son régime détritivore l’autorise à consommer tout ce qu’elle trouve dans le substrat qu’elle arpente. Comme c’est une faignante elle utilise ses pieds ambulacraires concentré dans des gouttières qui acheminent la nourriture vers sa bouche.
La petite étoile rouge-orangée prend ses aises dans les mer et les océans tempérés. On la retrouve énormément en Méditerranée mais tout aussi bien en Atlantique oriental et dans la Manche.
Au niveau reproduction c’est le bazar. La reproduction est sexuée. Il y a donc des individus mâle et des individus femelle. Là où ça se complique c’est que certaines étoiles sont hermaphrodites. Bon en fait ça pose pas de problème. La reproduction est externe avec les mâle qui se dressent pour lâcher leur semence dans le milieu marin.
Une espèce très courante que l’on pourrait qualifier de biodiversité marine ordinaire. Mais les caractéristiques si particulières des étoiles de mer prouvent que la biodiversité est toujours extraordinaire.