biologie

A l’Ouest, il y a la rade

La Bretagne est une région de France où la mer et la terre se rencontrent. Sa forme évoque un bras tendu avec, à son extrémité, des doigts entre lesquels coule l’eau salée de l’océan. Au creux de la main se trouve la rade de Brest, une baie semi fermée où se mêlent à l’océan atlantique l’eau douce continentale crachée par l’Aulne et l’Elorn. De puissantes vagues, formées en haute mer par des vents qui ne rencontrent aucun obstacle, viennent s’écraser sur les doigts solides fait de granit et dont les parois verticales plongent dans les profondeurs. La Bretagne est une région sauvage, austère pour certains où les hommes se sont installés malgré la vigueur des éléments. Cependant, lorsqu’on met la tête sous l’eau, on découvre un monde insoupçonné, d’une richesse incomparable, foisonnant de vie et de couleurs. Franchissons la frontière liquide de la surface, ouvrons bien les yeux protégés par un masque. Bienvenu dans la rade de Brest !

La macrofaune benthique des substrats meubles

Dans les fonds meubles marins, une faune riche, exceptionnelle et indispensable à la vie des mers et océans évolue à l’abri des regards du grand public. Des individus de différentes espèces cohabitent ensembles au sein des même habitats, ce regroupement d’individus est qualifié de peuplement macrobenthique des substrats meubles. La diversité au sein de ces peuplements renseigne les biologistes benthologues sur la qualité écologique du milieu dans lequel les prélèvements de cette faune, très souvent méconnue, ont été prélevés. Le terme « macrofaune benthique des substrats meubles » peut paraître barbare à la première lecture, mais ne vous inquiétez pas tout va bien se passer. Laissez-moi vous guider dans le petit monde merveilleux du benthos !

Les mortalités massives de grandes nacres

La grande nacre Pinna nobilis, cette espèce patrimoniale de coquillage géant de Méditerranée, est aujourd’hui grandement menacée. Un parasite décime ses populations sur une grande partie des côtes nord méditerranéennes et notamment celles de la France. Malheureusement, comme souvent dans ce type de crise biologique, l’Homme n’est pas étranger aux menaces d’extinction qui pèsent sur ce grand bivalve et les effets indirects du réchauffement se font sentir.