Le corail de Guadeloupe
Un bref bilan sur les récifs coralliens de Guadeloupe et les menaces qui pèsent sur leur avenir. Les phénomènes de blanchissement notamment se succèdent depuis une trentaine d’années.
Pourquoi le corail de Guadeloupe ? Parce que lorsque l’on pense aux récifs coralliens on imagine le plus souvent les barrières de corail du Pacifique ou de l’Océan Indien. Les Antilles ne sont pourtant pas en reste !
Quelques exemples photographiques avec les récifs coralliens de Guadeloupe (de la côte ouest de Basse-Terre). Quelques infos sur la richesse de cet écosystème marin de la belle île papillon.
Le plus long récif corallien des Petites Antilles (29 km de long) se trouve dans la baie du Grand Cul-de-sac Marin.
55 espèces de corail, 40 espèces d’éponges et 30 espèces de gorgones vivent dans les fonds marins de la Guadeloupe.
220 espèces de poissons peuplent ces récifs.
Lorsqu’ils sont en bon état écologique, les récifs coralliens fournissent de nombreux services écosystémiques à l’île qui se traduisent par des bénéfices environnementaux (protection de la côte, séquestration du carbone) et économiques (tourisme, pêche).
Les récifs coralliens subissent la menace de la pollution de l’eau et du changement climatique qui entraîne la perte de leur symbionte photosynthétique (les zooxanthelles), puis leur nécrose. En 2005 un épisode de blanchissement a entraîné à terme la mort de 40% des récifs de Guadeloupe. D’une façon générale les récifs coralliens sont actuellement en régression à l’échelle des Antilles.
En 2023 les coraux de Guadeloupe sont à nouveau victime d’un épisode sévère de blanchissements. Les colonies de corail étaient déjà fragilisées par plus d’une douzaine de maladies (la dernière apparue date de 2020). Le phénomène de blanchissement s’accompagne également du recouvrement des coraux par des algues vertes qui les étouffe.
Pour en savoir plus voici un article du Parc national de Guadeloupe qui fait le point sur la situation.