Année : 2023

L’oursin violet

L’oursin violet (Paracentrotus lividus). Derrière un aspect banal et piquant se cache une espèce qui peut avoir un rôle écologique clé. Capable de consommer de grande quantité de végétation marine benthique, cet échinoderme et aussi la proie de l’appétit des êtres humains. Sa préservation passe nécessairement par l’interdiction de sa pêche durant sa saison de reproduction.

Des lacs dans les profondeurs de l’océan

Dans les profondeurs des océans existent des lacs constitués d’eau marine sursalées très dense qui contiennent de grandes concentrations d’acide sulfurique. Ce mélange qui peut sembler toxique abrite cependant des formes de vie parfaitement adaptées à cet environnement extrême. Venez avec moi dans les fonds marins les plus sombres pour découvrir tout un écosystème digne des plus grands films de science-fiction !

La baie d’Authie : entre érosion côtière et rencontre avec le Vivant

Les estuaires sont des sites naturels d’exception où la biodiversité marine rencontre celle des terres. Ces habitats si particuliers sont très sensibles aux activités humaines qui peuvent venir perturber le fonctionnement des écosystèmes. Le changement climatique vient également mettre à mal ces milieux naturellement mouvants en favorisant la submersion marine et l’érosion du trait de côte. Je vous propose de découvrir les enjeux émergents des interaction du Vivant le temps d’une balade hivernale en baie d’Authie dans le nord de la France.

Pêche et dauphins dans le golfe de Gascogne : la problématique des captures accidentelles

Il y a une trentaine d’années, le premier échouage important de cétacés était rapporté sur le littoral français. Depuis, de tels épisodes ont été recensés de plus en plus fréquemment et parfois accompagnés d’une mortalité inquiétante. Le dauphin commun, Delphinus delphis, est l’espèce la plus représentée dans ces échouages avec une majorité d’individus présentant des traces sur le corps potentiellement causées par les filets lors d’une capture accidentelle. Ce petit cétacé est le plus abondant le long de la façade atlantique française, mais également le plus exposé aux interactions avec les pêcheries. Depuis la fin des années 1990, les captures accidentelles de cette espèce ont majoritairement été associées à la pêche au chalut pélagique en hiver dans la zone du golfe de Gascogne. Bien que cette problématique soit de plus en plus étudiée par les scientifiques, il reste encore des zones d’ombre pour comprendre l’intégralité des interactions entre l’activité de pêche et les petits cétacés au sein de nos eaux. Le sujet confronte également l’important secteur économique que représente la pêche avec la conservation d’une espèce emblématique pour le public, menant à la mise en place de mesures de gestion à l’échelle européenne et nationale.