arnaud abadie

La cymodocée : une autre plante marine de Méditerranée

La posidonie est la plante marine la plus connue de Méditerranée mais ce n’est pas la seule à avoir un rôle écologique important et à bénéficier d’un régime de protection renforcé. La cymodocée (Cymodocea nodosa) forme elle aussi des immenses prairies dans les zones côtières de Méditerranée. Cette plante à la croissance survitaminée est un puits de carbone bleu et constitue un habitat pour de nombreuses espèces marines. Malgré les services écosystémiques importants fournis par la cymodocée, nos connaissances concernant notamment ses aires précises de répartition, sa capacité de stockage du carbone ou encore ses interactions avec d’autres espèces de plante marine sont encore minces.

Dans quel état sont les récifs coralliens ?

Fin 2021 l’Initiative internationale pour les récifs coralliens (l’ICRI) publiait un rapport sur l’état des récifs coralliens et l’évolution de leur état de conservation ces 40 dernières années à l’échelle mondiale. Plusieurs millions d’observations au travers des différentes biorégions coralliennes ont notamment mis en évidence un déclin important de la surface couverte par les récifs, cette régression s’étant accentuée entre 2011 et 2019 et se poursuivant aujourd’hui.

Immersion dans les écosystèmes côtiers de la mer de Cortés

Des baleines, des otaries, des requins, des orques, des tortues. Toute la mégafaune marine semble s’être donné rendez-vous entre la péninsule californienne et l’Amérique Centrale dans la mer de Cortés. Si les écosystèmes pélagiques semblent hypertrophiés, le milieu côtier n’est pas en reste avec des récifs coralliens qui côtoient des blocs de roches et des épaves. Les étendus sableuses de cette petite mer fusiforme ne sont pas non-plus désertes mais abrite au contraire une biodiversité foisonnante. Bienvenue sous la surface, bienvenue en mer de Cortés !

Océan et Climat : La pompe à carbone océanique

C’est un fait scientifiquement démontré. L’augmentation du gaz carbonique (CO2) dans l’atmosphère dû aux activités anthropiques des 200 dernières années entraîne un changement climatique majeur à l’échelle de la planète. Si nous sommes tous sensibilisés à la capacité des forêts à absorber et à stocker durablement le CO2 atmosphérique grâce à la photosynthèse, qu’en est-il du rôle de l’océan ? Grâce à divers processus physico-chimiques et biologiques la masse d’eau salé de notre planète absorbe presque un tiers de nos émissions de CO2. et les stocke sur le long terme. Ce système de pompage et de stockage est pourtant limité et l’augmentation de la quantité de carbone dissous dans les océans a de graves conséquences sur le système de pompage en lui-même ainsi que sur la biodiversité marine.

Les nouvelles scientifiques des profondeurs – N°1

Sea(e)scape vous propose une sélection de publications scientifiques dans divers domaines des sciences marines. Un requin qui consomme des plantes. L’impact du changement climatique sur les écosystèmes marins en Chine. Les abysses comme haut lieu de l’évolution de la morphologie des poissons. Les effets sur l’environnement marin de la baisse du trafic maritime durant la pandémie du COVID 19. Les plantes marines impactées par les bruits d’origine anthropique. Le dernier rapport du GIEC. C’est ce qui vous attend dans cette première édition !

L’ancrage et la posidonie ne font pas bon ménage

L’ancrage dans les herbiers méditerranéens formés par la posidonie, une plante marine endémique, est une cause importante de régression de cette espèce clé qui nous rend pourtant de nombreux service. Bien évidemment l’importance de l’impact est directement liée à la taille des navires qui y mouillent. Cette dégradation, désormais bien connue des gestionnaires des espaces marins en France, fait l’objet de suivis et surtout de mesures de protection pour prévenir tout impact. Malheureusement, certaines destructions sont irrémédiables à l’échelle de temps humaine et le problème de l’ancrage dans les herbiers de posidonies ne connaît pas de frontières en Méditerranée.