environnement

Pollution lumineuse : la menace grandissant dans l’ombre

La pollution lumineuse est une menace en pleine croissance engendrée par l’utilisation abusive des nouvelles technologies d’éclairages artificiels à bas coût. Cette perturbation est encore peu connue mais ses conséquences sur les cycles jour/nuit et la perception des cycles lunaires peuvent être très inquiétantes pour le bon fonctionnement de tous les écosystèmes et des services qu’ils nous rendent. Malheureusement, pour l’instant il n’existe aucune politique de gestion pour la protection de l’environnement face à la pollution lumineuse, bien que certaines solutions soient déjà suggérées et appliquées à petite échelle.

Les nouvelles scientifiques des profondeurs – N°1

Sea(e)scape vous propose une sélection de publications scientifiques dans divers domaines des sciences marines. Un requin qui consomme des plantes. L’impact du changement climatique sur les écosystèmes marins en Chine. Les abysses comme haut lieu de l’évolution de la morphologie des poissons. Les effets sur l’environnement marin de la baisse du trafic maritime durant la pandémie du COVID 19. Les plantes marines impactées par les bruits d’origine anthropique. Le dernier rapport du GIEC. C’est ce qui vous attend dans cette première édition !

Qu’est-ce que le blanchissement des récifs coralliens ?

Les récifs coralliens sont des hotspots de biodiversité et occupe seulement 0,1% des océans du monde entier. Pourtant ils regroupent plus de 25% de la biodiversité marine ce qui en fait des zones très denses de vies avec un fort intérêt socio-économique. Les coraux se développent dans des eaux chaudes ayant une tolérance thermique variant de 21 à 29°C, et se trouvent dans les 50 premiers mètres de la colonne d’eau. Ces récifs subissent de nombreux impact très néfaste pour leur survie dû aux activités humaines de manière général. On ne connaît pas vraiment les conséquences que pourrait avoir leur disparition, mais les récifs ont une importance cruciale dans la régulation de la vie des océans mondiaux. L’humanité à un besoin inévitable de la vie marine en général et donc que toute « la machine » océanique fonctionne comme il faut pour la survie des populations.

L’ancrage et la posidonie ne font pas bon ménage

L’ancrage dans les herbiers méditerranéens formés par la posidonie, une plante marine endémique, est une cause importante de régression de cette espèce clé qui nous rend pourtant de nombreux service. Bien évidemment l’importance de l’impact est directement liée à la taille des navires qui y mouillent. Cette dégradation, désormais bien connue des gestionnaires des espaces marins en France, fait l’objet de suivis et surtout de mesures de protection pour prévenir tout impact. Malheureusement, certaines destructions sont irrémédiables à l’échelle de temps humaine et le problème de l’ancrage dans les herbiers de posidonies ne connaît pas de frontières en Méditerranée.

La cartographie sous-marine : connaître le fond à fond

Pendant très longtemps la surface des océans a été un mur infranchissable, préservant les secrets des fonds marins du regard de l’être humain. Depuis les premières mesures de profondeur avec une simple corde à nœuds, les techniques de cartographie récentes permettent désormais de connaître la nature des fonds marins avec précision. Après avoir dévoilé les richesses géologiques du relief sous-marin, les sondeurs acoustiques sont désormais capables de cartographier les habitats marins. Les dernières avancées permettent même d’obtenir une vision photographique du fond grâce à la photogrammétrie, ou encore de cartographier les fonds littoraux depuis l’espace. Venez découvrir le dessous des cartes marines et l’importance de ces dernières dans les domaines de l’exploration, de l’exploitation et de la protection des fonds marins.

Visite plongée de Plougastel, pépite sous-marine de la biodiversité bretonne

Si je vous dit « Plougastel », qu’est-ce que ce mot vous évoque ? Un des nombreux villages bretons commençant par Plou ? Les fraises ? Rien ? Pour moi, ce nom évoque mon site de plongée préféré de Bretagne. Quand je dis préféré, je ne plaisante pas ! En 2 ans, j’ai passé presque 48 heures sous l’eau à cet endroit en… 44 plongées. Pourtant, lorsqu’on arrive sur la plage pour se mettre à l’eau, ce n’est pas l’endroit le plus paradisiaque : pas de sable fin, pas de palmier ou de paysage à couper le souffle, non juste une plage banale. Mais c’est sous la surface que se cache le trésor de ce site.

Dix questions à Mathieu Foulquié

Entre mer et eau douce, entre sciences et photographie, Mathieu Foulquié parcourt, étudie, photographie avec passion les milieux aquatiques et les espèces qui y vivent. Son parcours atypique lui permet de participer à des actions de conservation des espaces naturels à travers le monde, et cela depuis plus de 20 vingt ans. Mathieu partage avec nous, le temps de quelques questions, son cheminement professionnel, son expérience et ses souvenirs les plus mémorables de ses aventures subaquatiques, ainsi que son regards sur la protection des espaces naturels et la sensibilisation du public aux thématiques environnementales.