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Visite plongée de Plougastel, pépite sous-marine de la biodiversité bretonne

Si je vous dit « Plougastel », qu’est-ce que ce mot vous évoque ? Un des nombreux villages bretons commençant par Plou ? Les fraises ? Rien ? Pour moi, ce nom évoque mon site de plongée préféré de Bretagne. Quand je dis préféré, je ne plaisante pas ! En 2 ans, j’ai passé presque 48 heures sous l’eau à cet endroit en… 44 plongées. Pourtant, lorsqu’on arrive sur la plage pour se mettre à l’eau, ce n’est pas l’endroit le plus paradisiaque : pas de sable fin, pas de palmier ou de paysage à couper le souffle, non juste une plage banale. Mais c’est sous la surface que se cache le trésor de ce site.

La course aux abysses. Quand ? Comment ? Pourquoi ?

Moins connue que la course à la Lune, la course aux abysses présente pourtant de nombreuses similitudes avec l’exploration spatiale moderne. Cet article se concentre sur l’histoire moderne de l’exploration sous-marine des abysses qui a démarré au début du XXème siècle et se poursuit encore aujourd’hui avec la récente performance des chinois dans le Pacifique. Bienvenue dans le bathyscaphe de Sea(e)scape qui descend dans le temps et dans les profondeurs des océans pour vous faire découvrir cette aventure humaine hors norme, qui n’a rien à envier à l’exploration spatiale. Vous allez vous rendre compte que, comme une grande partie de l’exploration humaine, celle-ci est principalement motivée par des raisons politiques et économiques.

Dix questions à Mathieu Foulquié

Entre mer et eau douce, entre sciences et photographie, Mathieu Foulquié parcourt, étudie, photographie avec passion les milieux aquatiques et les espèces qui y vivent. Son parcours atypique lui permet de participer à des actions de conservation des espaces naturels à travers le monde, et cela depuis plus de 20 vingt ans. Mathieu partage avec nous, le temps de quelques questions, son cheminement professionnel, son expérience et ses souvenirs les plus mémorables de ses aventures subaquatiques, ainsi que son regards sur la protection des espaces naturels et la sensibilisation du public aux thématiques environnementales.

A l’Ouest, il y a la rade

La Bretagne est une région de France où la mer et la terre se rencontrent. Sa forme évoque un bras tendu avec, à son extrémité, des doigts entre lesquels coule l’eau salée de l’océan. Au creux de la main se trouve la rade de Brest, une baie semi fermée où se mêlent à l’océan atlantique l’eau douce continentale crachée par l’Aulne et l’Elorn. De puissantes vagues, formées en haute mer par des vents qui ne rencontrent aucun obstacle, viennent s’écraser sur les doigts solides fait de granit et dont les parois verticales plongent dans les profondeurs. La Bretagne est une région sauvage, austère pour certains où les hommes se sont installés malgré la vigueur des éléments. Cependant, lorsqu’on met la tête sous l’eau, on découvre un monde insoupçonné, d’une richesse incomparable, foisonnant de vie et de couleurs. Franchissons la frontière liquide de la surface, ouvrons bien les yeux protégés par un masque. Bienvenu dans la rade de Brest !

Histoire naturelle aquatique de Star Wars

L’univers des films Star Wars (La Guerre des Étoiles) regorge de références aux espèces aquatiques de notre bonne vieille planète bleue. Dans cette galaxie lointaine (très lointaine), de nombreuses planètes sont recouvertes partiellement ou totalement par les océans, donnant lieu à une foisonnante vie aquatique sous la forme de faune et de flore, mais également à un florilège d’espèces dites « intelligentes » parfaitement adaptées à la vie sous l’eau. Je vous propose donc une plongée à la découverte des organismes aquatiques qui inspirent depuis plus de 40 ans les équipes créatives de l’univers de Star Wars.

Les banquettes de posidonie : défenses naturelles contre l’érosion des plages

Alors que le phénomène mondial de l’érosion menace aujourd’hui la moitié des plages de disparaître, certaines zones comme la Méditerranée profite d’une protection naturelle, écologique et gratuite. Le héros de cette protection ou plutôt l’héroïne ? Posidonia oceanica, une plante sous-marine et endémique à la Méditerranée qui confère de précieux rôles écologiques, géomorphologiques et socio-économiques, sous l’eau comme sur terre. En effet, l’échouage naturel sur le rivage des feuilles mortes de ces herbiers de Posidonie permet la formation de « banquettes de Posidonie » jouant divers rôles, celui de protection et d’engraissement des plages, mais aussi de soutien à la végétalisation et à la biodiversité. Et pourtant, à défaut d’être considérées comme un atout, les banquettes de Posidonie sont souvent perçues comme une source de nuisance par les usagers et posent problèmes aux collectivités. Actuellement, la gestion des plages à Posidonie doit composer dans un contexte socio-économique et environnemental délicat, au risque de pratiques coûteuses et « non durables », mais où la sensibilisation peut jouer un rôle déterminant.

La macrofaune benthique des substrats meubles

Dans les fonds meubles marins, une faune riche, exceptionnelle et indispensable à la vie des mers et océans évolue à l’abri des regards du grand public. Des individus de différentes espèces cohabitent ensembles au sein des même habitats, ce regroupement d’individus est qualifié de peuplement macrobenthique des substrats meubles. La diversité au sein de ces peuplements renseigne les biologistes benthologues sur la qualité écologique du milieu dans lequel les prélèvements de cette faune, très souvent méconnue, ont été prélevés. Le terme « macrofaune benthique des substrats meubles » peut paraître barbare à la première lecture, mais ne vous inquiétez pas tout va bien se passer. Laissez-moi vous guider dans le petit monde merveilleux du benthos !