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Tour d’horizon des films sous-marins

Cela fait maintenant plus de 50 ans que nous parviennent des images du monde marin. Pourtant, des œuvres récentes continuent de nous bousculer, jusqu’à allumer cette curiosité pour l’océan. Quelle est la recette de ces réalisateurs ? Est-ce qu’il y a une recette ? Nous allons tenter de répondre à ces questions en faisant un petit tour d’horizon des différents films parlant du monde subaquatique.

Océan et Climat : La pompe à carbone océanique

C’est un fait scientifiquement démontré. L’augmentation du gaz carbonique (CO2) dans l’atmosphère dû aux activités anthropiques des 200 dernières années entraîne un changement climatique majeur à l’échelle de la planète. Si nous sommes tous sensibilisés à la capacité des forêts à absorber et à stocker durablement le CO2 atmosphérique grâce à la photosynthèse, qu’en est-il du rôle de l’océan ? Grâce à divers processus physico-chimiques et biologiques la masse d’eau salé de notre planète absorbe presque un tiers de nos émissions de CO2. et les stocke sur le long terme. Ce système de pompage et de stockage est pourtant limité et l’augmentation de la quantité de carbone dissous dans les océans a de graves conséquences sur le système de pompage en lui-même ainsi que sur la biodiversité marine.

Pollution lumineuse : la menace grandissant dans l’ombre

La pollution lumineuse est une menace en pleine croissance engendrée par l’utilisation abusive des nouvelles technologies d’éclairages artificiels à bas coût. Cette perturbation est encore peu connue mais ses conséquences sur les cycles jour/nuit et la perception des cycles lunaires peuvent être très inquiétantes pour le bon fonctionnement de tous les écosystèmes et des services qu’ils nous rendent. Malheureusement, pour l’instant il n’existe aucune politique de gestion pour la protection de l’environnement face à la pollution lumineuse, bien que certaines solutions soient déjà suggérées et appliquées à petite échelle.

Les nouvelles scientifiques des profondeurs – N°1

Sea(e)scape vous propose une sélection de publications scientifiques dans divers domaines des sciences marines. Un requin qui consomme des plantes. L’impact du changement climatique sur les écosystèmes marins en Chine. Les abysses comme haut lieu de l’évolution de la morphologie des poissons. Les effets sur l’environnement marin de la baisse du trafic maritime durant la pandémie du COVID 19. Les plantes marines impactées par les bruits d’origine anthropique. Le dernier rapport du GIEC. C’est ce qui vous attend dans cette première édition !

Qu’est-ce que le blanchissement des récifs coralliens ?

Les récifs coralliens sont des hotspots de biodiversité et occupe seulement 0,1% des océans du monde entier. Pourtant ils regroupent plus de 25% de la biodiversité marine ce qui en fait des zones très denses de vies avec un fort intérêt socio-économique. Les coraux se développent dans des eaux chaudes ayant une tolérance thermique variant de 21 à 29°C, et se trouvent dans les 50 premiers mètres de la colonne d’eau. Ces récifs subissent de nombreux impact très néfaste pour leur survie dû aux activités humaines de manière général. On ne connaît pas vraiment les conséquences que pourrait avoir leur disparition, mais les récifs ont une importance cruciale dans la régulation de la vie des océans mondiaux. L’humanité à un besoin inévitable de la vie marine en général et donc que toute « la machine » océanique fonctionne comme il faut pour la survie des populations.

L’ancrage et la posidonie ne font pas bon ménage

L’ancrage dans les herbiers méditerranéens formés par la posidonie, une plante marine endémique, est une cause importante de régression de cette espèce clé qui nous rend pourtant de nombreux service. Bien évidemment l’importance de l’impact est directement liée à la taille des navires qui y mouillent. Cette dégradation, désormais bien connue des gestionnaires des espaces marins en France, fait l’objet de suivis et surtout de mesures de protection pour prévenir tout impact. Malheureusement, certaines destructions sont irrémédiables à l’échelle de temps humaine et le problème de l’ancrage dans les herbiers de posidonies ne connaît pas de frontières en Méditerranée.

Ode naturaliste aux carrières belges submergées

Remplir avec de l’eau des carrières de pierres une fois que leur exploitation est terminée n’est pas nouveau. Cependant, les belges ont élevé cette pratique à un tel niveau qu’elles sont devenues la principale attraction subaquatique du pays. Sous l’eau il fait froid, il y a peu de lumière mais la biodiversité y est toujours très surprenante. Entre les espèces naturellement présentes, celles introduites volontairement et celles qui sont invasives, chacun de ces petits trous d’eau, dont la profondeur peu tout de même dépasser 50 m, constitue un véritable paradis pour les naturaliste. Et c’est sans compter sur la quantité ahurissantes d’objets, de véhicules et de statues immergées par les gérants des carrières.