Loup ou bar ?
Loup ou bar ? Deux nom pour la même espèce : Dicentrarchus labrax. Cela dépend si vous êtes en Méditerranée ou en Atlantique. Mais qu’en est-il d’un point de vue génétique ?
Loup ou bar ? Deux nom pour la même espèce : Dicentrarchus labrax. Cela dépend si vous êtes en Méditerranée ou en Atlantique. Mais qu’en est-il d’un point de vue génétique ?
Le manga culte One Piece d’Eiichiro narre les aventures de Luffy le pirate depuis maintenant plus de 25 ans. Cette série qui mêle humour loufoque et épisodes tragiques est un fabuleux prétexte pour laisser libre cours à l’imagination de son auteur pour décrire la vie marine d’un océan imaginaire. Si de nombreuses créatures sont pure invention, la plupart de la biodiversité de ce manga est fortement inspirée des espèces réelles qui peuplent les océans de notre planète. Embarquez donc avec moi à bord du Vogue Merry et du Thousand Sunny pour explorer la « Route de tous les périls » et découvrir le monde marin fabuleux de One Piece avec l’œil scientifique d’un océanologue !
Que se cache-t-il dans les feuilles denses des herbiers de posidonie ? Réponse : tout une biodiversité étonnante pour laquelle ces quelques dizaines de centimètres carrés de feuille sont tout un monde. Voici quelques photographies pour découvrir une infime partie de cette richesse du Vivant inféodée à la plante marine endémique de Méditerranée.
L’oursin violet (Paracentrotus lividus). Derrière un aspect banal et piquant se cache une espèce qui peut avoir un rôle écologique clé. Capable de consommer de grande quantité de végétation marine benthique, cet échinoderme et aussi la proie de l’appétit des êtres humains. Sa préservation passe nécessairement par l’interdiction de sa pêche durant sa saison de reproduction.
Une découverte des algues qui se développent sur les roches à proximité de la ville d’Ambleteuse sur la côte du Pas-de-Calais.
Il y a une trentaine d’années, le premier échouage important de cétacés était rapporté sur le littoral français. Depuis, de tels épisodes ont été recensés de plus en plus fréquemment et parfois accompagnés d’une mortalité inquiétante. Le dauphin commun, Delphinus delphis, est l’espèce la plus représentée dans ces échouages avec une majorité d’individus présentant des traces sur le corps potentiellement causées par les filets lors d’une capture accidentelle. Ce petit cétacé est le plus abondant le long de la façade atlantique française, mais également le plus exposé aux interactions avec les pêcheries. Depuis la fin des années 1990, les captures accidentelles de cette espèce ont majoritairement été associées à la pêche au chalut pélagique en hiver dans la zone du golfe de Gascogne. Bien que cette problématique soit de plus en plus étudiée par les scientifiques, il reste encore des zones d’ombre pour comprendre l’intégralité des interactions entre l’activité de pêche et les petits cétacés au sein de nos eaux. Le sujet confronte également l’important secteur économique que représente la pêche avec la conservation d’une espèce emblématique pour le public, menant à la mise en place de mesures de gestion à l’échelle européenne et nationale.
Parfois il faut laisser la prospection sous-marine à ceux qui connaissent le mieux les fonds océaniques… Dans une étude scientifique parue cette année, des requins tigre équipés de cameras et de balises GPS ont permis de connaître avec plus de précision la superficie d’une prairie sous-marine géante des Bahamas qui serait la plus étendue du monde ! Des observations supplémentaires ont été réalisées pour calculer la quantité de carbone stockée dans cet herbier géant.