océan

Un lien entre la surpêche et le cycle du carbone dans les océans

Les cycles biologiques de l’océan sont fortement liés à leur capacité à stocker du carbone et à produire de l’oxygène. Les poissons ciblés par la pêche font partie intégrante de ces cycles et leur capture incontrôlée a réduit drastiquement leurs populations au cours des dernières décennies. La surpêche a-t-elle une influence sur la capacité de pompage du carbone atmosphérique ? Une équipe scientifique américano-européenne s’est penchée sur le sujet.

Immersion dans les écosystèmes côtiers de la mer de Cortés

Des baleines, des otaries, des requins, des orques, des tortues. Toute la mégafaune marine semble s’être donné rendez-vous entre la péninsule californienne et l’Amérique Centrale dans la mer de Cortés. Si les écosystèmes pélagiques semblent hypertrophiés, le milieu côtier n’est pas en reste avec des récifs coralliens qui côtoient des blocs de roches et des épaves. Les étendus sableuses de cette petite mer fusiforme ne sont pas non-plus désertes mais abrite au contraire une biodiversité foisonnante. Bienvenue sous la surface, bienvenue en mer de Cortés !

Les aires marines protégées comme outil de protection de la biodiversité

L’océan et les services rendus par ses écosystèmes constituent un patrimoine naturel exceptionnel. Il absorbe la chaleur excédentaire de la planète, une partie de nos émissions de gaz à effet de serre, soutient de nombreuses économies, produit plus de la moitié de l’oxygène de l’atmosphère et régule le climat global. En revanche, ces capacités sont affectées par les pressions humaines sur l’océan. C’est pour cette raison que les aires marines protégées ont été créées, afin de limiter la surpêche, les exploitations destructrices de ressources, la pollution excessive et la disparition d’habitats. Véritables sanctuaires, ces zones préservent l’étonnante vie marine, garantissent la subsistance de la pêche, stimulent l’économie locale et permettent aux touristes de découvrir des trésors de biodiversité préservée.

Océan et Climat : La pompe à carbone océanique

C’est un fait scientifiquement démontré. L’augmentation du gaz carbonique (CO2) dans l’atmosphère dû aux activités anthropiques des 200 dernières années entraîne un changement climatique majeur à l’échelle de la planète. Si nous sommes tous sensibilisés à la capacité des forêts à absorber et à stocker durablement le CO2 atmosphérique grâce à la photosynthèse, qu’en est-il du rôle de l’océan ? Grâce à divers processus physico-chimiques et biologiques la masse d’eau salé de notre planète absorbe presque un tiers de nos émissions de CO2. et les stocke sur le long terme. Ce système de pompage et de stockage est pourtant limité et l’augmentation de la quantité de carbone dissous dans les océans a de graves conséquences sur le système de pompage en lui-même ainsi que sur la biodiversité marine.

Pollution lumineuse : la menace grandissant dans l’ombre

La pollution lumineuse est une menace en pleine croissance engendrée par l’utilisation abusive des nouvelles technologies d’éclairages artificiels à bas coût. Cette perturbation est encore peu connue mais ses conséquences sur les cycles jour/nuit et la perception des cycles lunaires peuvent être très inquiétantes pour le bon fonctionnement de tous les écosystèmes et des services qu’ils nous rendent. Malheureusement, pour l’instant il n’existe aucune politique de gestion pour la protection de l’environnement face à la pollution lumineuse, bien que certaines solutions soient déjà suggérées et appliquées à petite échelle.

Les nouvelles scientifiques des profondeurs – N°1

Sea(e)scape vous propose une sélection de publications scientifiques dans divers domaines des sciences marines. Un requin qui consomme des plantes. L’impact du changement climatique sur les écosystèmes marins en Chine. Les abysses comme haut lieu de l’évolution de la morphologie des poissons. Les effets sur l’environnement marin de la baisse du trafic maritime durant la pandémie du COVID 19. Les plantes marines impactées par les bruits d’origine anthropique. Le dernier rapport du GIEC. C’est ce qui vous attend dans cette première édition !